Derrière les murs bruts de pierre et les objets aux récits singuliers de La Maison Générale, il y a l’œil et l’âme de Dominique Tosiani. Architecte d’intérieur de formation, passionné de tapis, amoureux du beau et des histoires qu’il transporte, il incarne une certaine idée de l’élégance à la française — artisanale, subtile, sensible. Une élégance héritée, surtout.
Car La Maison Générale, avant d’être un concept store de renom, c’est d’abord une histoire de famille. Une aventure débutée en 1946 à Saint-Malo par sa grand-mère, Lucienne Thibault, femme libre et entrepreneure avant l’heure, qui ouvrait alors La Maison du Rideau, boutique dédiée au tissu et au linge de maison. "Elle a équipé tout Saint-Malo de rideaux pendant la reconstruction", raconte Dominique, qui a grandi entre étoffes, marchés, et transmissions silencieuses.
Vingt ans plus tard, après un parcours à Paris et Rome, Dominique revient sur ses terres bretonnes presque par hasard, pour donner un coup de main à sa mère. Et tout s’enchaîne. Ce qui devait être temporaire devient un projet de vie. Il modernise, réinvente, insuffle une autre respiration à l’affaire familiale. De Maison du Rideau, la boutique devient La Maison Générale, en hommage aux anciennes enseignes de type "droguerie générale". Un nom qui dit tout : on y trouve de tout, mais jamais n’importe quoi.
Car chez Dominique, le choix est une affaire de justesse. On ne choisit pas un objet "parce qu’il marche" mais parce qu’il a une histoire, une âme, une matière à raconter. Des théières dessinées par d’illustres designers aux potiches anciennes, en passant par les masques tissés par des femmes d’Amérique Centrale ou les suspensions artisanales françaises, chaque pièce mérite qu’on s’y attarde. Et puis il y a les tapis.
"Je pourrais en parler des heures", avoue-t-il. Et ça s’entend. Maroc, Turquie, Afghanistan… Chaque tapis est une œuvre de patience et de savoir-faire, souvent féminin. Tissés l’hiver, dans des villages reculés, transmis de mères en filles, ces pièces racontent autant les mains qui les ont fabriquées que les regards qui les ont choisis. Dominique travaille avec des collecteurs attentifs, soucieux de rémunérer dignement les artisanes, et s’assure que la chaîne de production reste éthique. "C’est essentiel pour moi. On est des passeurs. Ces objets vivent chez nous quelques semaines, parfois quelques mois. On leur redonne un contexte, on leur offre une nouvelle vie."
Mais La Maison Générale ne se résume pas à une boutique de décoration. C’est aussi un studio d’architecture d’intérieur. Dominique, architecte d’intérieur de formation, y a ajouté une dimension essentielle : celle du projet global. Avec son équipe, il imagine et réalise des appartements, des maisons et des hôtels. "C’est notre métier de base", dit-il, avec la même précision et le même amour du détail qu’il met dans le choix d’un vase ou d’un luminaire.
Vingt ans plus tard, après un parcours à Paris et Rome, Dominique revient sur ses terres bretonnes presque par hasard, pour donner un coup de main à sa mère. Et tout s’enchaîne. Ce qui devait être temporaire devient un projet de vie. Il modernise, réinvente, insuffle une autre respiration à l’affaire familiale. De Maison du Rideau, la boutique devient La Maison Générale, en hommage aux anciennes enseignes de type "droguerie générale". Un nom qui dit tout : on y trouve de tout, mais jamais n’importe quoi.
Car chez Dominique, le choix est une affaire de justesse. On ne choisit pas un objet "parce qu’il marche" mais parce qu’il a une histoire, une âme, une matière à raconter. Des théières dessinées par d’illustres designers aux potiches anciennes, en passant par les masques tissés par des femmes d’Amérique Centrale ou les suspensions artisanales françaises, chaque pièce mérite qu’on s’y attarde. Et puis il y a les tapis.
"Je pourrais en parler des heures", avoue-t-il. Et ça s’entend. Maroc, Turquie, Afghanistan… Chaque tapis est une œuvre de patience et de savoir-faire, souvent féminin. Tissés l’hiver, dans des villages reculés, transmis de mères en filles, ces pièces racontent autant les mains qui les ont fabriquées que les regards qui les ont choisis. Dominique travaille avec des collecteurs attentifs, soucieux de rémunérer dignement les artisanes, et s’assure que la chaîne de production reste éthique. "C’est essentiel pour moi. On est des passeurs. Ces objets vivent chez nous quelques semaines, parfois quelques mois. On leur redonne un contexte, on leur offre une nouvelle vie."
Mais La Maison Générale ne se résume pas à une boutique de décoration. C’est aussi un studio d’architecture d’intérieur. Dominique, architecte d’intérieur de formation, y a ajouté une dimension essentielle : celle du projet global. Avec son équipe, il imagine et réalise des appartements, des maisons et des hôtels. "C’est notre métier de base", dit-il, avec la même précision et le même amour du détail qu’il met dans le choix d’un vase ou d’un luminaire.
Aujourd’hui, le 16 avril 2024, La Maison Générale traverse l’Atlantique et ouvre ses portes à Montréal. Une aventure née, là encore, d’une histoire de famille. Celle d’un dîner avec sa cousine québécoise qui lui lance : "Ouvre une Maison Générale ici, et on se verra plus souvent." Ce qui aurait pu rester une boutade devient, après le Covid, un projet solide, construit à quatre mains.
Dominique apporte son savoir-faire, son œil et son exigence, elle, son énergie, son réseau et sa vision. Ensemble, ils ouvrent un espace de 300 m², pensé comme un écrin frenchy, avec les mêmes codes esthétiques qu’à Saint-Malo. On y retrouvera des objets de décoration, du mobilier (dont les pièces iconiques de Charlotte Perriand via Cassina), des tapis, des senteurs avec Diptyque, du prêt-à-porter avec notamment Le Mont Saint-Michel, mais aussi un salon de thé signé Mariage Frères.
Montréal, c’est aussi l’envie de Dominique de transmettre. "Je n’ai pas d’enfants. Alors transmettre ce que j’ai construit à ma cousine, qui partage le même héritage, ça a beaucoup de sens." À terme, elle pilotera ce nouveau chapitre. Un projet mené avec le cœur, sans ambition démesurée mais avec la même exigence qu’à Saint-Malo : raconter, sublimer, partager.
Car au fond, c’est ça, La Maison Générale. Plus qu’un lieu où l’on vend de beaux objets, c’est un espace où l’on raconte des histoires, où l’on respecte les savoir-faire, où l’on prend le temps de bien acheter. Un art de vivre que Dominique Tosiani perpétue avec humilité, passion et une sacrée élégance.
À Saint-Malo comme à Montréal, La Maison Générale est bien plus qu’une boutique. C’est un lieu de vie, de partage, de transmission. On y croise des créateurs, des clientes fidèles, des passionnés. On y organise des expositions, des défilés, des soins, des ateliers. On y parle du monde, du beau, du vrai.
Et derrière, toujours, la même philosophie : acheter moins, mais acheter mieux, comprendre ce qu’il y a derrière l’objet, soutenir les artisans, et surtout, ne jamais perdre de vue l’essentiel — la beauté du lien.
© Didier Delmas
Suivez l'aventure de La Maison Générale à Montréal sur Instagram @lamaisongenerale_montreal
La Maison Générale France @lamaisongenerale
4 rue Corne de Cerf, St Malo
6 rue Saint-Thomas, St Malo
6 rue Maréchal Leclerc, Dinard
Aujourd’hui, le 16 avril 2024, La Maison Générale traverse l’Atlantique et ouvre ses portes à Montréal. Une aventure née, là encore, d’une histoire de famille. Celle d’un dîner avec sa cousine québécoise qui lui lance : "Ouvre une Maison Générale ici, et on se verra plus souvent." Ce qui aurait pu rester une boutade devient, après le Covid, un projet solide, construit à quatre mains.
Dominique apporte son savoir-faire, son œil et son exigence, elle, son énergie, son réseau et sa vision. Ensemble, ils ouvrent un espace de 300 m², pensé comme un écrin frenchy, avec les mêmes codes esthétiques qu’à Saint-Malo. On y retrouvera des objets de décoration, du mobilier (dont les pièces iconiques de Charlotte Perriand via Cassina), des tapis, des senteurs avec Diptyque, du prêt-à-porter avec notamment Le Mont Saint-Michel, mais aussi un salon de thé signé Mariage Frères.
Montréal, c’est aussi l’envie de Dominique de transmettre. "Je n’ai pas d’enfants. Alors transmettre ce que j’ai construit à ma cousine, qui partage le même héritage, ça a beaucoup de sens." À terme, elle pilotera ce nouveau chapitre. Un projet mené avec le cœur, sans ambition démesurée mais avec la même exigence qu’à Saint-Malo : raconter, sublimer, partager.
Car au fond, c’est ça, La Maison Générale. Plus qu’un lieu où l’on vend de beaux objets, c’est un espace où l’on raconte des histoires, où l’on respecte les savoir-faire, où l’on prend le temps de bien acheter. Un art de vivre que Dominique Tosiani perpétue avec humilité, passion et une sacrée élégance.
À Saint-Malo comme à Montréal, La Maison Générale est bien plus qu’une boutique. C’est un lieu de vie, de partage, de transmission. On y croise des créateurs, des clientes fidèles, des passionnés. On y organise des expositions, des défilés, des soins, des ateliers. On y parle du monde, du beau, du vrai.
Et derrière, toujours, la même philosophie : acheter moins, mais acheter mieux, comprendre ce qu’il y a derrière l’objet, soutenir les artisans, et surtout, ne jamais perdre de vue l’essentiel — la beauté du lien.
© Didier Delmas
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4 rue Corne de Cerf, St Malo
6 rue Saint-Thomas, St Malo
6 rue Maréchal Leclerc, Dinard