Kersonioù

Danser. Raconter des histoires. Faire vibrer les émotions. Depuis toujours, mon parcours est guidé par ces trois piliers.

J’ai découvert la danse modern jazz à 6 ans, et tout de suite, c'était une évidence. Mais à l’adolescence, un accident a tout stoppé net. Pendant des années, j’ai dû mettre en suspens mes rêves de scène. Quand j’ai enfin pu reprendre à 17 ans, la sentence est tombée : « Tu n’as rien à faire ici ». Ces mots durs d’une professeure de contemporain auraient pu me faire renoncer, mais ils m’ont surtout poussée à explorer d’autres formes d’expression.
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Le théâtre, que je pratiquais depuis mes 14 ans, est alors devenu mon refuge. Après mes études, en 2004, je suis montée à Paris avec un rêve en tête : vivre de la scène. Pour payer mon loyer en attendant les castings, j’ai découvert le graphisme. En quelques mois, je suis entrée en formation, puis repérée par Publicis, où j’ai évolué jusqu’à devenir directrice artistique en événementiel. Créer des mises en scène spectaculaires, jouer avec la lumière, le son, les décors et le mouvement… J’avais retrouvé l’adrénaline du direct, mais ça ne me suffisait pas.

À 27 ans, j’ai renoué avec la danse, mais à ma façon. Fâchée avec les codes académiques, j’ai plongé dans les danses afro-caribéennes, passant mes soirées et mes week-ends à l’école des Danses Latines Tropicales. Je retrouvais la joie de la danse à travers le ragga, dancehall, bachata, merengue, reggaeton, danse africaine, coupé-décalé, samba, etc. Plus qu’un apprentissage, c’était une libération. Ce qui m'a permis ensuite de retourner vers le modern jazz et de découvrir le Broadway jazz grâce à Michael Pereira au Studio Harmonic.
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En parallèle, je suis passée du monde des événements à celui des effets spéciaux pour le cinéma et la pub. Un univers fascinant, mais éreintant. Travailler 90 heures par semaine, sans reconnaissance ni respect, n'était plus une option. Mon corps athlétique interpellait mes collègues, certains me demandaient de les entraîner… Mais impossible pour moi d’enseigner "sans qualification officielle". J’ai donc pris une année sabbatique pour obtenir mon diplôme d’État d’éducateur sportif.
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C’est là que le Pilates est entré dans ma vie. Pour décrocher mon alternance, on m’a demandé de me former à cette méthode. Et ce fut une révélation. Un mouvement respectueux du corps, intelligent et puissant. Je n’ai plus jamais arrêté.
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Los Angeles a ensuite été un tournant où j’ai eu l’opportunité d’enseigner. Ma qualité de vie a complètement changé ! J'évoluais parmi les acteurs du bien-être, au soleil, je déjeunais sur la plage, j'avais des discussions philosophiques et j’y ai découvert la sonothérapie. Mais les contraintes de visa m’ont forcée à rentrer en France. Paris, après ça, était devenu insupportable. J’ai tenté de retrouver ma place, mais ce monde-là ne me correspondait plus. On m’a même dit que je n’étais peut-être « pas faite pour ça ». Mais cette fois, j’ai su écouter mon intuition. Deux semaines plus tard, je claquais la porte et partais faire une retraite zen à Ibiza, où je profitais des gongs bath matin et soir.
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Petit à petit, j’ai trouvé mon équilibre entre enseignement et création artistique. J’ai eu la chance d’être superviseure artistique sur une série Netflix à succès, tout en continuant à donner des cours de Pilates dans un studio intégré à un cabinet de kiné. Puis, une opportunité qui aurait été l’apothéose de ma carrière est arrivée : réalisatrice multimédia à Montréal pour le leader mondial du secteur. Mais le Covid a tout balayé…
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C’est là que la Bretagne s’est imposée à moi. Un retour aux racines. J’y pensais depuis longtemps, mais ce coup du destin m’a donné le courage de sauter le pas.
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J’ai donc créé Kersonioù, un espace où tout mon parcours prend enfin sens. Un lieu où le mouvement rencontre le son. Un studio où je partage tout ce que j’ai appris auprès des meilleurs pédagogues. Un cocon où la bienveillance et la douceur sont de rigueur ! Aujourd’hui, entre mouvement conscient (Pilates sur machines, gym slave, stretching relaxation), expression (danse, Latin Training, chant) et sonothérapie (bain sonore, massage sonore), j’aide chacun à retrouver l’harmonie du corps et de l’esprit.

Bienvenue chez Kersonioù. Bienvenue chez moi.